Outils et machines pour dessiner

Tim Knowles

A toutes les époques, les artistes ont cherché des méthodes qui leur faciliteraient la vie et qui permettraient davantage de précision dans le rendu... Quoi de plus naturel après tout !

Dès l'Antiquité, on trouve ainsi le mythe rapporté par Pline où une jeune femme pour conserver l'image de son fiancé devant partir à la guerre le lendemain trace sur le mur les contours de l'ombre de celui-ci.

« En utilisant lui aussi la terre, le potier Butadès de Sicyone découvrit le premier l’art de modeler des portraits en argile ; cela se passait à Corinthe et il dut son invention à sa fille, qui était amoureuse d’un jeune homme ; celui-ci partant pour l’étranger, elle entoura d’une ligne l’ombre de son visage projetée sur le mur par la lumière d’une lanterne ; son père appliqua l’argile sur l’esquisse, en fit un relief qu’il mit à durcir au feu avec le reste de ses poteries, après l’avoir fait sécher. »


Pline (23 – 79) 
Histoire naturelle, Livre XXXV, § 151 et 152.


Dans les ateliers médiévaux, le parchemin huilé ou encore le poncif permettent de reporter des motifs avec plus d'aisance et en moins de temps.

Les deux étapes de la technique du poncif

A la Renaissance, les idées fusent et différentes machines à dessiner apparaissent. La plus célèbre est celle qui permet la mise au carreau.
Albrecht Dürer vers 1520











Plus près de nous au XXème siècle, des artistes ingénieux comme Jean Tinguely ont continuer à s'intéresser à ce principe. Bien sûr, il est adapté aux idées du XXème siècles et se penchent  vers la trace graphique pur et le dessin abstrait et non vers une représentation fidèle.

Retrouvez la fiche de l'une de ces machines du Musée Tinguely


Aujourd'hui encore avec l'aide des nouvelles technologies, les artistes actuels réfléchissent à l'invention d'une machine à dessiner !
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