L'art cinétique et l'Op'Art : le mouvement en question !

Ludwig Wilding

Le point commun entre toutes ces oeuvres ? Le mouvement ! Parfois ce dernier est réel, notamment dans les mobiles de Calder , d'autres fois l'oeuvre projette simplement l'illusion d'un mouvement en jouant sur les connaissances scientifiques et expérimentales des capacités et des limites de l'oeil humain. A la manière des illusions d'optique, il joue sur les forts contrastes infligés à l'oeil et sur la persistance rétinienne. N'oublions pas Op'Art signifie "Optic Art" ! L'artiste le plus emblématique serait sans doute Vasarely !

Pourquoi deux appellations pour un seul courant artistique ? Il s'agit en réalité d'une affaire de linguistique ou encore de concurrence entre artistes de différents pays. L'art cinétique est le terme choisi par les européens, tandis que l'Op'Art est une expression américaine. Un groupe d'artistes soviétiques s'était quant à lui nommé Dvizhenie, c'est-à-dire "Mouvement" en russe... tout simplement !

Alexandre Calder - Redmobile

La fiche Art Cinétique du Centre Georges Pompidou

Développé à partir des années 1960 dans plusieurs pays, les origines de l'art cinétique remonte au début du XXème siècle avec des artistes tels Man Ray et Marcel Duchamp.

Man Ray, Obstruction, 1920. Epreuve gélatino-argentique, 4,9x7,3 cm
Marcel Duchamp, voir la vidéo.
Dans un contexte où l'art abstrait et le minimalisme étaient encore très influent, l'art cinétique et l'op'art ne sont jamais figuratifs.

Quelques exemples
Alberto Biasi

Carlos Cruz-Diez
Victor Vasarely, Vega 3
Alberto Biasi

D'après l'art cinétique







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