Bill Viola - sculptures vidéo et installations






Heaven and Earth, 1992 
Il s’agit d’une sculpture composée de deux écrans cathodiques placés en vis-à-vis et qui diffusent chacun un film : d’un côté, un portrait de nouveau-né (le  fils de l’artiste) et de l’autre, une personne agonisante (sa mère). La grand-mère continue de vivre à travers l’image de son petit-fils.



The Sleepers, 1992
Installation. Immergés dans de l'eau au fond de sept barils, sept moniteurs diffusent chacun en boucle le visage d'une personne endormie en gros plan. La pièce est plongée dans l'obscurité, la seule lumière étant celle qui provient des barils et qui se diffuse, bleutée, dans la pièce.


The Veiling, 1995 
Installation : vidéo et tissu tendu. Projection décomposée sur plusieurs voiles transparents.



The Crossing , 1996  
Cette installation vidéo et sonore sur deux écrans mis dos à dos présente un personnage (Phil Esposito) qui vient à la rencontre du spectateur en marchant sur une vingtaine de mètres puis s'arrête au premier plan. Sur l’un des écran, il est peu à peu submergé par une pluie qui se transforme en une violente chute d’eau ; sur l’autre, des flammes montent du sol et l’embrasent progressivement.



Going Forth By Day, 2002 
Installation vidéo qui occupe la totalité d’une salle et forme un ensemble mural de tableaux dans le même esprit que les fresques de Giotto à Padoue. Le titre est emprunté aux Livres des morts de l’ancienne Egypte, dont la traduction littérale est «le livre pour aboutir au jour», ces longs textes servant de guide aux défunts pour accompagner leur passage dans le royaume funèbre.
L’entrée dans la pièce se fait à travers un brasier projeté sur la porte.
A gauche, sur un long mur, défilent des voyageurs dans la forêt, certains portant un sac, ou tout simplement un objet qui leur est cher.
Au fond de la salle, le Déluge : des passants devant un décor en forme d’immeuble sont bientôt surpris et submergés par le surgissement violent de l'eau.
Dans la vidéo suivante, le paysage est coupé en deux. Au sommet, un ange gardien, qui ressemble beaucoup à Bill Viola lui-même, veille devant une maison. A l’intérieur de la maison, un fils veille son père mourant. Comme dans un rêve, à l’instant fatal, il se retrouvera frappant à la porte, sans pouvoir entrer : on manque toujours la mort de son père, ou de sa mère. En contrebas, une femme âgée, déjà un fantôme, s’apprête à embarquer sur un lac qui la conduit vers l’au-delà.
La dernière vidéo, First Light, montre une équipe de secours arrivant après une inondation brutale dans un désert.



The Tristan Project (Fire Woman et Tristan's Ascension), 2005 
Vidéo-projection monumentale, deux êtres sont confrontés au feu et à l’eau.
Cette œuvre faisait partie initialement de l’opéra Tristan et Isolde. Il y a de l’eau, du feu et une femme qui disparaît dans son propre reflet. Bill Viola travaille sur les éléments porteurs de création et de destruction. Eau de la naissance, de notre corps et dans le même temps du déluge, de la noyade. Feu de Prométhée de la mythologie grecque, qui permet la création, et feu qui incendie et détruit. Chez l’artiste sont toujours représentés le yin et le yang de chaque élément.

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