L'artiste de la faim - Une nouvelle de Frank Kafka


Le statut de l'artiste, de l'oeuvre ? Le lien entre l'artiste, son oeuvre et le spectateur sont des questions centrales dans le programme d'arts plastiques au lycée. Retrouvez ici une présentation succincte d'une nouvelle de Kafka, L'artiste de la faim, publiée pour la première fois en 1922 dans le journal Die neue Rundschau. Le texte complet fait à peine 21 pages idéal pour s'imprégner d'une source qui va venir nourrir votre réflexion et faciliter votre argumentation à l'oral et à l'écrit.



Un petit résumé
Le personnage principal est un jeûneur professionnel. Le récit est construit en trois moments.

Le premier moment constate la perte d’intérêt du public, "au cours de ces dernières décennies", pour les spectacles des artistes du jeûne. Suit une brève description de l’enthousiasme que suscitait, autrefois, le jeûne d’un artiste, enfermé dans une petite cage, pour une ville entière.

Le deuxième moment se compose de trois parties. D’abord le narrateur décrit les types de gardiens (négligents ou consciencieux) postés devant la cage du jeûneur comme garantie de l’authenticité du jeûne, car des soupçons pèsent toujours sur l’effectivité du jeûne. Ensuite est décrite la sortie de la cage, après quarante jours, contre la volonté du jeûneur qui souhaiterait poursuivre : d’abord la mise en scène de l’imprésario, puis le repas offert au jeûneur, et enfin l’exhibition des photos du jeûneur presque mort. Le dernier moment est la décision du jeûneur, après la perte d’intérêt du public, de se faire engager dans un cirque.

Le troisième moment décrit la vie du jeûneur dans le cirque : l’emplacement qui lui est attribué près de la ménagerie, le peu d’intérêt que le public lui porte, puis l’intérêt nul, l’effacement des explications concernant le jeûne et l’oubli d’indiquer le nombre de jours de jeûne alors que le jeûneur est parvenu à son plus grand record, puis la mort du jeûneur qui demande pardon : parce que je suis obligé de jeûner, je ne peux pas faire autrement. […] parce que je n’ai jamais pu trouver la nourriture que j’aurais aimée. Une jeune panthère remplace alors le jeûneur que l’on a jeté avec la paille.

Pour vous procurer le texte, c'est par ici

Instagram @artsplastiques.perriand

© Le coin des arts plastiques. Design by FCD.